Si problème tu vois, problème tu verras !

N’avez-vous pas remarqué que bien souvent on ne voit que des problèmes là où il n’y en a (probablement) pas ?!
On est tellement focalisé sur ce qui ne va pas, ce qui bloque, qu’on rend ce problème encore plus gros. On zoome dessus pour ne plus voir que lui! Et pourtant en prenant de la hauteur, tout serait peut-être différent. Si je vous disais que ce problème n’était qu’une création de notre part? (ou co-création pour être plus précise)
Quoi????!!!! C’est moi qui aurait créé ce problème?? Non mais tu déconnes, ce problème est bien réel!
Oui mais NON ;-). Je m’explique….
On crée sa réalité
C’est un fait connu désormais, chaque individu sur Terre crée sa réalité. Cela a beau être une vérité de plus en plus relayée par de nombreuses personnes, le concept est encore difficilement concevable pour une grande majorité. Comment arriver à concevoir le fait qu’on se soit créé des conflits familiaux, une accumulation de dettes, un accident, une perte d’emploi ou conflits au travail, maladies etc…. Bien sûr, cela va aussi au-delà de nos entendements, il y a d’autres paramètres à prendre en compte, tel que notre plan d’incarnation, où l’on a définit les grandes étapes majeures par lesquelles nous voulions passer ( j’en parlerai dans un autre article), je pense notamment aux maladies génétiques, aux handicaps physiques ou mentaux… (même si je crois que cela est bien plus complexe qu’on ne peut encore le comprendre actuellement)
Dans un monde fait d’énergie, avec des êtres faits d’énergie, on peut donc se dire que nous pouvons agir sur le monde et vice versa. On sait par la science que notre cerveau produit différentes ondes ( 5 au total) en fonction de notre activité ou notre état émotionnel. C’est même quelque chose de mesurable ( ^^ pour les sceptiques )
Vous est-il déjà arrivé d’être convaincu d’une chose et de la voir se réaliser?
Et si vous aviez influencé cette chose?
Pourquoi je vous raconte tout cela?
Dans ma vie de maman, qui plus est maman solo de deux petits garçons, j’ai un grand besoin de savoir que je fais tout mon maximum pour que mes enfants se sentent bien, comme leur papa respectif ne sont pas présents dans leur vie, je me mets une pression supplémentaire.
Vous vous imaginez bien qu’on ne peut pas les mettre dans une bulle et les empêcher de faire leurs propres expériences. Ayant fait de l’introspection sur moi pendant pas mal d’années pour dépasser certains blocages et comprendre pourquoi ils étaient là, j’ai envie d’éviter à mes fils de passer autant de temps à régler certains de leurs conflits.
Mais la question à se poser est : Le problème que l’on décèle est-il réellement un problème? Ou bien une projection de nos peurs et de nos croyances????
La valse des thérapies
Quand mon fils Eli est né, il n’a pas cessé de pleurer, d’être angoissé, à tout le temps avoir besoin d’être dans les bras, de téter etc… Déjà que mon état émotionnel n’était pas des plus stable du fait du changement dans la composition de notre petite famille mais aussi suite au chamboulement hormonal. Cela me rendait beaucoup plus sensible au mal être de mon petit loulou. Donc je suis passé par tout un tas de praticiens différents, suivant les conseils de tous ces gens pour finir par ne plus quoi penser !
D’abord, on a commencé par faire des séances chez un ostéopathe.
Personnellement je trouve que chaque bébé (et la maman) devrait avoir des séances d’ostéopathie car l’accouchement (en tout cas non-physiologique) provoque des tensions dans leur petit corps.
Ensuite, lors d’un atelier de portage où le petit ne cessait d’ hurler, la dame a proposé de faire une communication avec lui afin d’obtenir des éclaircissements sur son mal-être. Elle a fait de la parole au bébé (PAB). C’est une technique qui permet de parler avec la sagesse (l’âme) du bébé. Malgré le fait d’avoir quelques infos sur une vie antérieure qui en est ressortie et de savoir qu’il venait expérimenter l’amour inconditionnel sur Terre, ça ne m’a pas fait avancer beaucoup…. Elle m’a ensuite conseillé d’aller voir une professionnelle qui fait de la thérapie cranio-sacrée. Evidemment, voulant trouver une solution, j’ai pris rendez-vous. J’ai bien aimé son approche, elle prend en considération la globalité de la personne, ne se limitant pas aux simples symptômes apparents, et bien sûr j’ai reçu une bonne « claque », où elle m’a fait comprendre que c’était important que je m’occupe de moi et de mon bien-être autant psychique qu’émotionnel. On en est ressorti avec de l’homéopathie, de la gemmothérapie, et quelques conseils à mettre en pratique.
Je dois dire qu’après plusieurs semaines tout a commencé à s’apaiser, je trouvais mon petit bébé un peu plus serein et de ce fait …. moi aussi
Là où ça a recommencé à chuter c’est quand il a dû rentrer dans un milieu d’accueil. Dans la majorité des cas, les enfants ont +/- une bonne capacité d’adaptation, sont « faciles », bref la personne chargée de s’en occuper n’a pas de réels soucis avec les petits. Ce n’était pas le cas pour le mien. Hurler, hurler, c’est ce qu’il fit les 2 premiers mois, au point où je ne pouvais pas le laisser plus d’1h/ jour les premiers temps. Tout de suite, que dit-on? « Il doit y avoir un souci quelque part, pourquoi n’iriez-vous pas voir un microkiné ou une personne spécialisée dans les réflexes archaïques??! ».
Et c’était reparti pour les recherches et les consultations. Tout cela a un coût aussi, évidemment!
Je m’étais faite à l’idée qu’il fallait juste un temps d’adaptation à ce petit être pour se faire à sa nouvelle vie ici bas. Mais, comme j’ai donné plus d’importance dans les observations et croyances d’autres personnes, j’ai été consulté un ostéopathe qui faisait de la cohérence somato-psychique. Toujours les mêmes conclusions, sentiment d’insécurité, placer des limites, prendre soin de soi en tant que parent etc. On s’attend malgré tout, au fond de nous à avoir une sorte de changement magique instantané, mais ce n’est pas le cas bien sûr!
Toujours autant de pleurs chez la gardienne, avec une légère amélioration (il savait rester plus d’1h hourraaaa ). Les visites chez la pédiatre restaient des moments pénibles, de ce fait elle insistait bien sur l’importance des séances de réflexes archaïques.
Bon, ben là, pas le choix, fallait aussi y passer!
Mon fils ainé, Mathys, avait fait quelques exercices sur les réflexes archaïques avec sa logopède donc je connaissais un peu le processus.
Séances bookées, arrivés là, la dame explique le déroulement et que c’est une étape primordiale pour régler la plupart des soucis, que ce soit cognitif, émotionnel, problèmes liés à l’allaitement etc… D’après elle, c’est la base de tout changement positif, avant ou au lieu d’autres pratiques.
Je ne veux absolument pas remettre en cause les bénéfices de ces thérapies dont je parle, mais j’exprime uniquement mon ressenti et ma vision uniquement par rapport avec notre vécu et peut-être apporter un autre éclairage avant de rajouter du poids sur le dos de nos trésors et de se ruiner.
On a fait 2 séances. Eli n’était pas très coopératif pour réaliser les exercices, j’avoue, seulement un soir, j’ai eu un sacré déclic. La dame avait expliqué après intégration des réflexes, que ceux-ci pouvaient se re-manifester lors d’évènements douloureux, stressant. Waouw mais alors pourquoi dépenser autant de temps et surtout d’argent pour quelque chose qui allait revenir??!!
Gros déclic!
Et si le problème n’était pas un problème?
Vous me suivez?!
Je suis allé trouver tous ces professionnels dans le but de résoudre quelque chose. Donc j’ai amené ces personnes à voir les manifestations physiques chez mon fils telles que je les présentais. De ce fait, c’est ce qu’elles ont vu! En exposant un problème potentiel, leur objectif était de résoudre ce problème. Et chacun le faisait avec leurs références, leurs croyances, leurs vécus.
A partir du lendemain, quand j’ai compris ça, j’ai pu voir une différence dans le comportement d’ Eli. Et je ne suis pas la seule à l’avoir observé, la gardienne aussi.
Prendre du recul et s’écouter
Le meilleur à faire, selon moi, est d’abord de s’écouter! Si vous pensez qu’il y a réellement quelque chose qui ne va pas, faites-vous confiance, suivez votre intuition! Par contre si votre intuition vous dit que ce qui se passe ne sont que les projections de l’entourage, des professionnels etc, écoutez-vous aussi! Ce n’est pas facile quand on se sent seul face à tout ça, lorsqu’on ne se sent pas soutenu pour affirmer ce qui nous semble juste, surtout quand cela concerne nos enfants.
Aujourd’hui, j’accepte le fait d’avoir un petit garçon qui s’exprime, à sa manière, de façon intense, mais mon rôle est simplement de l’accompagner, de le rassurer et de lui donner tout l’amour que je peux lui offrir. C’est tout ce dont il a besoin pour grandir. Il se construit de jour en jour, peu importe ce qu’en pense les gens sur son comportement qui ne rentre pas dans la « normalité ». Qu’est-ce que la « normalité » d’ailleurs?!
Peut-être avez-vous vécu des situations similaires, avec vos enfants ou dans d’autres domaines de votre vie.
Et si on regardait ce qui se présente à nous comme résistance, sous un autre angle? Verrions-nous un problème?
J’aborderai dans un autre article la notion de se servir de ses difficultés comme tremplin et clés d’évolution.
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