Connaissez-vous la différence entre espoir et espérance ?
Peut-être croyiez-vous que ces deux mots étaient semblables ?
Ce n’est qu’après une profonde remise en question personnelle au sujet de l’espoir que j’y ai porté toute mon attention.
Afin de partir sur une base commune, j’aime partager à partir d’une définition collective afin que la suite soit compréhensible.
Je suis tombée sur ce site et j’aime beaucoup cette définition :
1/ L’espoir est de dimension humaine, relatif à son existence matérielle, émotionnelle, intellectuelle. Il est tourné vers un avenir situé dans une vie humaine et révèle une certaine confiance dans les forces bienveillantes de la vie, mais aussi dans les ressources de l’être humain. L’espoir est modeste, mais il donne une force herculéenne.
2/ L’espérance est d’ordre transcendantal, voire religieux, proche de la foi, mais elle n’est pas seulement d’ordre divin. C’est une relation avec les forces qui nous dépassent, celles de la Vie avec un grand V. L’espérance est plus profonde que l’espoir, et plus ancrée et constante car non liée aux évènements, contrairement à l’espoir auquel on a recours quand c’est nécessaire.
J’explore toujours plus en profondeur cette notion « d’espoir » dont on aime bien parer nos discours et nos souhaits.
Cependant je remarque qu’une chose s’est infiltrée subtilement dans notre conception et notre rapport à l’espoir.
Comme pour tout c’est une question de nuance et de perspective, et c’est dans une proposition d’exploration que je vous parle du mot espoir que je délaisse au profit de l’espérance.
Même dans la prononciation du mot « espérance », on sent que cela vient toucher une autre dimension en soi, comme un glissement dans la foi au timing divin.
L’espoir est bon à petite dose, car trop d’espoir nourrit le désespoir; la réalité tardant à manifester nos désirs.
Trop d’attentes…
Le regard fixé sur l’extérieur et non dirigé vers cette force intérieure qui nous pousse au mouvement.
Nourrir trop d’espoir nous pousse également à l’inaction, à nous positionner dans l’attente… remettant en les mains d’une source extérieure notre pouvoir d’action.
Tout est une question d’équilibre, entre le désir émanant de nos profondeurs et la conviction en cette réalisation poussée par des mises en action direct.
Aujourd’hui nous voyons bien ce besoin de nourrir l’espoir d’un possible renouveau, ne sachant pas que faire tant nous sommes bombardés de toutes parts par de nombreuses informations toutes contradictoires, complémentaires ou paradoxales. Tout est bon sur ce chemin, tant que nous restons en mouvement.
Incarnons cette foi dans les actions que nous posons, nourrissons cette espérance qui transcende chacune de nos limitations.
Les miracles surgiront ✨
Car les miracles seront créés par nous, par vous, pour nous tous 🙏
Ne restons pas dans le piège de l’espoir car cela encourage à nous maintenir désincarné.
De nombreuses illusions nourrissent l’espoir et l’espoir nourrit de nombreuses illusions.
Espoir ou espérance, mon choix est fait 🙏

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